Eh bien voilà, après tant d'attente je me décide enfin à répondre. En espérant ne pas être trop maladroite, je me lance...
En réalitée, la jeune fille ne savait pas réellement comment s'y prendre. D'un côté elle était avec un homme assez agé, qui n'était auprès d'elle uniquement pour passer du bon temps et qui l'avait beaucoup influencé au court de sa vie, de l'autre, elle venait de découvrir que le jeune homme qu'elle avait rencontré s'intéressait à elle.
Elle avait déja commencée à se détacher de l'homme avec qui elle était. Etouffée par des appels trop régulier, elle avait tentée de lui faire comprendre qu'elle avait besoin d'air. Mais maintenant qu'elle faisait plus amples connaissances avec ce garçon...Elle commençait à l'apprécier plus de jour en jour, curieuse, intriguée, cherchant un quelquonque défault, en vain.
Tout en continuant de s'éloigner de cette relation qu'elle voyait malsaine, la demoiselle cherchait à redevenir libre pour Lui.
De nombreuses crises, disputes et larmes s'écoulèrent. Celui qui ne cédait à la laisser partir la compressait plus que jamais. Elle avait beau être franche, ou même désagréable, il continuait à l'appeler, la pousser à bout, sarcasmes sur idées noires.
Le jeune garçon, toujours près d'elle, la soutenait, l'aidait moralement à le chasser.
Puis enfin, l'ancien couple finit par s'ignorer, sans pour autant s'oublier. Avec le temps, ils s'effacèrent l'un l'autre de leurs vies.
Une fois l'esprit clair, elle compris que le jeune homme l'intéressait vraiment, et pas par seul but d'oublier ses erreures. Non, il était vraiment gentil, agréable, attentionné,... Jamais elle ne l'avait vu s'énerver, méchant, agressif, ou même moqueur.
Elle accepta une rencontre, rencontre qui s'annonçait d'abord d'une longue attente de six mois...Puis en reparlant de tout ce qu'ils pourraient faire en se voyant pour la première fois, ils décidèrent de se voir plus tôt. Elle avait peur de ne pas pouvoir attendre 6 mois, accroché à un espoir qui s'avèrerais peut etre vain.
Le compte à rebourt rétrécit de 2 mois.
Puis, sur un coup de sang, à quelques jours des vacances, ils se demandèrent :" Mais, pourquoi ne pas se voir pendant ces vacances ?"
Comptes à rebours à 3 jours.
La pauvre jeune fille, non préparée, commençait à stresser, à paniquer. Mais hors de question de reculer. Non, elle n'avait que trop envie de lui faire face.
Ce n'est qu'à la gare, qu'elle ressentait enfin un véritable stresse. Une angoisse, une peur de ne pas plaire, de décevoir, ou même d'être déçue.
Elle avait rencontré de nombreux garçons. Tous avait eue un contact difficile avec celle ci le premier jour. Elle était distante, n'osait pas, ennuyée, gênée, quelques peu embêtée de se rendre compte qu'elle ne ressentait finalement rien.
Mais ce jour là, à cet instant, lorsque, de dos, elle tendis un poignet entouré d'un ruban bleu, tremblante, elle se laissa retourner, puis l'enlaça au même moment que lui, avant même de lui avoir adresser un regard. Dès les premiers contact, elle se sentit ...Bien.
Ils restèrent un moment ainsi, à découvrir leurs odeures, leurs sens du toucher, leurs formes et leurs chaleurs.
Ce fut une semaine extraordinaire, sans problèmes majeures, sans déception, sans mauvaises surprises (j'exclue les problemes médicaux.).
Un rêve.
C'est au jour de la Saint Valentin, leur premier à tout les deux, qu'ils officialisèrent leur relation, et qu'elle avoua l'aimer, en un souffle, dans le creux de son oreille.
Déja la veille, ils se sentaient mal à l'aise de se quitter. Mais alors, lorsque vint les derniers instants à échanger quelques doux baisers, la demoiselle se cru incapable de le laisser partir. Serrant ses manches, sa main, puis la laissant finalement repartir.
Elle su qu'elle ne pourrait l'enlacer une nouvelle fois avant un long moment. Elle serra les dents pour ne pas pleurer. L'observant par le train. C'était clair, il comptait pour elle, et cela allait être dur.
C'est alors que le train démarra, et commença à avancer. Elle le suivit, tentant de maintenir un regard sur son visage.
Puis la machine accéléra, et elle le perdit de vue.
Pile à cet instant, ses yeux se brouillèrent, elle les leva au ciel comme pour mieux voir. Puis renifla, sortie en trombe dehors, les oreilles toujours attentives a l'horrible son qui annonçait la disparition du train, et des personnes à son bord.
Paupières closent, une sensation d'écoulement et d'humiditée parcouruent son visage. La jeune fille se demanda un instant d'où pouvait sortir toute cette eau.
La respiration haletante, elle rouvrit les yeux, avala plusieurs fois. Etait ce un rêve ? Une illusion ? Elle palpa l'anneau doré de son majeur, soupirant une dernière fois.
Il reviendra, elle l'attendrait.